HAZEBROUCK 1914-1918 COLLÈGE SAINT-JACQUES ET COLLÈGE SAINT-FRANÇOIS D'ASSISE   
[ accueil ]

CENTENAIRE 1914-1918  exposition 1914-1918 voir l'expo permanente 2014-2018: http://stj.hazebrouck.pagesperso-orange.fr/2014_2018.htm

Video [qualité format 16:9] durée 12 Minutes mise en ligne en Octobre 2015 Commentaires Jean-Michel SAUS

galerie de photos 14/18  St JACQUES HAZEBROUCK 1914-1918 Professeurs et élèves de Saint-Jacques Hazebrouck tombés au champ d'honneur                                     Liste des élèves de Saint-Jacques Hazebrouck en 1915-1916 Professeurs et élèves de Saint-François d'Assise tombés au champ d'honneur Liste des élèves de Saint-François d'Assise en 1915-1916 Diaporama 1914-1918 à Saint-Jacques et Saint-François d'Assise  centenaire 1914/ 1918...  100 ans après, Saint-Jacques se souvient ...  vous avez trouvé sur cette page le nom d'un parent?       contact: jean-michel.saus @ wanadoo .fr   Comment redonner vie aux 178 noms inscrits sur les deux monuments aux morts toujours présents dans les locaux du collège et du lycée St Jacques ? Comment prendre conscience de l’absurdité de la grande guerre,un siècle plus tard?  A la rentrée des classes d’Octobre 1914 Il était prévu d’accueillir 253 élèves dans les locaux actuels du collège, occupés à l’époque par l’Institution Saint-François d’Assise et 196 élèves dans ceux du lycée actuel, mais la déclaration de guerre du mois d’Août amena le supérieur de l’époque, Mr l’abbé Paul Hidden, à reporter la rentrée.  Le lycée Saint-Jacques fut alors transformé en hôpital auxiliaire de territoire n°6, avec 100 lits disponibles, alors que les troupes anglaises transformaient le collège en « ambulance », sous la direction du colonel Clay, dès le lundi 12 Octobre 1914. Alors commença une longue cohabitation de professeurs laïcs ou ecclésiastiques, d’élèves français et de jeunes réfugiés belges, d’infirmières locales de la Croix Rouge et de « nurses » britanniques, au milieu des soldats blessés, de nationalités multiples, occupant les locaux scolaires devenus beaucoup trop exigus. Ayant reçu, entre autres mutilés, le futur écrivain Louis Ferdinand Céline, les bâtiments du collège accueillirent le 25 Mai 1915, plus de 800 soldats intoxiqués par les gaz de combat aux environs de Ypres. En dépit des opérations pratiquées par le docteur Saint, chirurgien anglais, dans le bloc opératoire installé depuis 1912 dans les locaux de Saint-Jacques, de nombreux cadavres s’alignèrent dans la cour de récréation pendant toute la guerre.  Cependant, sous les bombardement aériens des « Taubes » allemands, la vie scolaire avec son lot de devoirs, de retenues du Dimanche et de remises de prix de fin d’année, se poursuivit tant bien que mal jusqu’aux tirs d’artillerie lourde du 13 Décembre 1917.  Cette date marqua l’évacuation des élèves de Saint-Jacques vers Langrune (Calvados) ou de ceux de Saint-François vers Clairmarais. (Pas de Calais). Les « succursales » des deux collèges se mirent en place dès la fin du mois de Janvier 1918 et ce, jusqu’à la fin de l’année scolaire.  C’est lors de la 25ème distribution des prix à Langrune, le 24 juillet 1918, que fut remis à l’abbé Hidden la bannière de Saint-Jacques, symbole du sentiment national très marqué de l’époque.  Afin de se souvenir des témoins de cette période, le collège Saint-Jacques propose désormais sur son site Internet, les noms de ses anciens, victimes de la grande guerre, mais aussi la liste des élèves présents pendant l’année scolaire 1915-1916. Nul doute que nombre d’entre nous y trouveront le nom d’un parent proche ou d’un cousin éloigné. Dans ce cas, merci de le signaler par courrier électronique à l’adresse proposée sur la page, afin d’en marquer le souvenir.  Cantate à Saint-Jacques ( Distribution des prix, 22 Juillet 1914)  Pour Dieu, pour la France, en avant ! Marchons, amis, au premier rang ! De Saint-Jacques, dignes enfants ! Partout, toujours, soyons vaillants !

Nécrologes des professeurs et élèves tombés au champ d’honneur (1914-1918) -117 victimes Selon l'association amicale des anciens élèves de l’Institution St-Jacques à Hazebrouck 1931-1932

Professeurs ANTHEUNES Cyrille de Steenvoorde BERTRAM Paul de Buysscheure DEREBREU Michel de Saint Jans cappel PARENT Auguste d’Ascq RINGOT Jules, de Merville Elèves A AERTS Lucien de Bailleul AMMEUX Isaïe, de Sainte- Marie Cappel AMMEUX Paul d’Houtkerque  AMPEN Henri d’Hazebrouck B BACQUAERT Maurice d’Hazebrouck BAERT Rémy de Bergues BAEY Henri de Vieux Berquin BAEY Marcel de Lynde BEAUVOIS Louis, de Zuytpeene BECQUART Paul, d’Hazebrouck BESEGHER Georges de Winnezeele BLONDEAU Nestor, de Steenvoorde BLONDEL Abel, d’Hazebrouck Blondeel Abel, classe 1916, boucher avec son père rue de Thérouanne n°4 à Hazebrouck, était soldat d'infanterie, parti avec sa classe. Il n'a plus écrit depuis le 28 mars. Il disait qu'il était dans les tranchées depuis plus d'une semaine, qu'il commençait à être fatigué et qu'il comptait être relevé quand ses parents recevaient sa lettre. On le vit frappé d'un éclat d'obus le 28 au soir. Il est annoncé décédé le 30 mars à l'ambulance. Il était venu chez lui avec son frère aîné un mois avant sa mort, gais tous les deux ils avaient été la joie de leurs parents. Le Cri des Flandres du dimanche 29 avril 1917 BOUCHEQUET Anicet, de Borre BOULET Henri, d’Hazebrouck BOUQUET Paul, d’Hazebrouck Mr le Maire recevait, dans la soirée de samedi, un télégramme annonçant que Mr Paul Bouquet, route de Merville, était dans un état grave, à la suite d'un accident dans l'hôpital de Doullens, et le lendemain matin un autre télégramme annonçant qu'il était mort. Il les communiquait au père et au beau-père pour ménager la jeune femme, mère de 2 petits enfants. Celle-ci ayant reçu une lettre datée du même samedi, écrite et signée de lui, annonçant un petit accident, ne voulut rien croire. Il y a d' autres Bouquet dans la rue de Merville et qui s'appellent Paul et qui sont au même régiment. On télégraphie encore. Hélas ! il faut se résigner. Il s'agissait bien de Bouquet-Blanquart. Paul Bouquet faisait partie du ...e d'infanterie. Il était au front depuis le 10 août et n'avait jamais été blessé. Étant à l'arrière, les soldats jouaient aux barres, comme les anglais chez nous jouent au football. Un camarade heurta du genou Bouquet au ventre. Il y eut péritonite aiguë et il mourut quelques mètres après à l'hôpital de Doullens. Il est profondément et universellement regretté. A ses funérailles, lundi 2 août, plusieurs prêtres du Nord, étant infirmiers, assistaient ainsi que les officiers de sa compagnie. Nous prions Mme Bouquet, sa veuve, et notre ami le conseiller municipal, Henri Bouquet, son père, d'agréer nos vives condoléances. Le Cri des Flandres du dimanche 8 août 1915 BRUNET Jean, de Steenbecque C CAPELE Marcel, d’Hazebrouck CAPELE Paul, d’Hazebrouck CASTIER Urbain, de Ledringhem COMYN Paul, de Boeschèpe CORTYL Henri de Saint-Venant CORTYL Jean, de Saint-Venant COUSIN Désiré, d’Erquinghem-Lys D DEBLONDE Michel, de Steenbecque DEBROCK Auguste d’Hazebrouck Auguste Debrock, 23 ans, ajourné de 1913, partit en décembre 1914 comme soldat d'infanterie ; avant de partir il faisait le commerce de la chaussure chez ses parents. Sa dernière lettre est datée du 15 avril. Il avait été plusieurs fois au front avec son régiment. Le bruit avait couru (et son camarade l'avait confirmé) qu'il aurait été frappé d'un éclat d'obus, étant mitrailleur avec son sergent d'Hazebrouck, le fils de Lionet Auguste, suisse à l'Eglise St Eloi. Ce bruit vient d'être confirmé par une lettre de ses chefs disant qu'il a été tué le 21 avril 1916. C'est l'un des 6 garçons de Louis Debrock, et de Mme Debrock née Samsoen saeur du docteur. Le jeune Auguste qui était toujours souriant et cordial n'avait que des amis. Le Cri des Flandres du dimanche 14 mai I9I6 DEBROCK Paul, d’Hazebrouck DEBROCK Ferdinand, d’Hazebrouck Le soldat Debrock Ferdinand était soldat de la classe 1913, il n'avait qu'un an de service. C'est le fils aîné de M. Emile Debrock, laitier cultivateur, près de l'Hofland. Universellement estimé au moment de la guerre, il était en garnison à Aire sur la Lys. Ci-après copie de la lettre adressée par la mairie de St Martin d'Ablois (Marne) à la mairie d'Hazebrouck. Monsieur et cher collègue, En réponse à votre lettre du 14 décembre 1914, j'ai l'honneur de vous informer que le soldat Debrock Ferdinand, du Régiment d'infanterie, blessé par une balle au bas ventre le 4 septembre 1914 au matin a été emmené en voiture dans la commune et qu'il y a reçu les premiers soins qu'exigeait son état qui malheureusement paraissait désespéré. Nous nous disposions à le faire transférer avec un autre blessé à l'hôpital X... mais nous en avons été empêché par les troupes allemandes. Il est mort quelques instants après et a été inhumé au cimetière d'.... Nous tenons à la disposition de la famille, dont nous ignorons la résidence, la montre qu'il portait à son poignet. Je vous serais obligé de vouloir bien nous envoyer les renseignements nécessaires pour adresser l'acte de décès n'ayant trouvé sur lui aucune pièce d'identité. Veuillez agréer, Monsieur et cher collègue, l'assurance de mes sentiments les plus distingués. Le Maire Le Cri des Flandres du dimanche 3 janvier 1915 DEBROCK Gaston, d’Hazebrouck DECANTER Jean, de Boeschèpe DECOOL Théophile d’Eringhem DECOUVELAERE Alfred, de Renescure DECOUVELAERE Félix, de Renescure DECOUVELAERE Paul, de Renescure DEGROOTE Georges, d’Abeele-Boechèpe DEHEUNINCK Lucien, de Rubrouck DEJONGHE Joseph, de Steenvoorde DELANGHE Paul, d’Hazebrouck  DEMASSIET Omer, de Flêtre DEMOLK Lucien, de Boeschèpe DENEVE Gabriel de Rubrouck DESCHODT Jules, de Zermezeele DESCHODT Louis, de Boeschèpe DESCHODT Omer, d’Hondeghem DESCHODT Pierre, de Cassel DEVOS Albert, d’Eecke DUHEM Joseph, d’Hazebrouck

DUMEZ Léon, d’Hazebrouck Fils de Mr Camille Dumez, capitaine des pompiers et Conseiller municipal à Hazebrouck, et de Madame née Ruyfielaere, Léon Dumez fut engagé volontaire à 18 ans,  comme matelot pour 5 ans. Il fit la campagne du Maroc et revint avec la médaille. C'était sous le commandement de l'Amiral Philibert. Après ses cinq ans de navigation, il prit du service dans le haut Congo, au compte d'une compagnie belge, et, comme capitaine, il remonta les fleuves de ce pays. Mobilisé au moment de la guerre, comme mécanicien, il était Quartier-Maître à Dunkerque à bord d'un torpilleur. Il y a quelques semaines, ayant su que son père était malade, il eut 24 heures de permission. Il vint à Hazebrouck, et fut heureux de le trouver mieux. Il est annoncé disparu avec tout un équipage, dans la nuit du 24 au 25 avril dernier. Le Cri des Flandres du dimanche 27mai 19I7 DUQUENNE Louis, d’Hondeghem F FACQUEUR André, d’Hazebrouck FOSSAERT Gaston, d’Hazebrouck G GOBRECHT Gaston, d’Hazebrouck GOKELAERE André, de Calais GOKELAERE Jean, de Wemaers-Cappel GREMBER Edmond, de Bailleul H HABOURDIN André de Lille (ajouté en 2017 sur demande de son cousin Jean Angèle) Né à Lille en 1898 classe 1918 appelé à l'armée fin 1917 et incorporé au 73°RI. En juillet 1918 il fut grièvement blessé et resta dans un trou pendant 72 heures. Il fut interné par les Allemands à Darmstad. Ordonné prêtre en 1925 Il souffrit énormément et dut subir plusieurs opérations chirurgicales. Vicaire à Croix Saint-Martin il décéda le 2 Mars 1939. HEUDRE Henri, d’Hazebrouck HEYMAN Robert, de Caestre HOUCKE Marcel, d’Hazebrouck La mort du jeune Marcel Houcke, fils de madame veuve Houcke de l'hôtel des trois chevaux, annoncée par un camarade, le soldat Antoine Bogaert, n'a pas été confirmée à la mairie. Nous n'en parlons qu'avec une extrême réserve et pour prendre part dès aujourd'hui à la douleur poignante de la famille. Le Cri des Flandres du dimanche I4 mars 1915 [...]Le caporal Marcel Houcke appartenait à la 2ème compagnie du ...e qui vient d' avoir le rare honneur d'être cité globalement à l'ordre de l'armée. Il a été frappé d'une balle en plein front, en allant à l'assaut des tranchées blanches, le 27 février au Nord de Mesnil-lesHurlus [...] Le Cri des Flandres du dimanche 2 mai I9I5 Houcke Marcel avait fini son congé comme engagé pour 3 ans. Il était rentré chez lui ayant 21 ans. Il repartit comme caporal. Sa dernière lettre est du 25 février 1915. Elle arriva quand il était déjà mort, car la note officielle, parvenue seulement maintenant, le donne comme décédé le 27 février 1915, à M..., à la suite de blessures de guerre. Marcel Houcke est le fils de Mme veuve Houcke, qui tient le café des trois Chevaux, et le neveu de Mr Paul Houcke, conducteur de travaux de la ville d'Hazebrouck. Ils avaient été informés de cette mort depuis longtemps par un camarade. Le Cri des Flandres du dimanche 23 Janvier 1916 HUYGHE Albert, de la Motte au Bois HUYGHE Jules de Merris L LAMBIN Hector (abbé) de Comines LEGRAND Jean de Merville LEMIRE Abel, d’Hazebrouck Nous avons dit dans notre numéro du 27 juin dernier la belle citation à l'ordre du jour de son régiment, le ...e, d'Abel Lemire, fils de Mr et Mme Jules Lemire-Crinquette, cultivateurs rue de Merville à Hazebrouck. Le jeune sous-officier continuait de se distinguer et allait être promu à bref délai souslieutenant. Voilà que ses parents viennent d'être informés par un sergent-fourrier camarade, que celui-ci a vu tomber Lemire Abel à ses côtés frappé d'une balle à la tête. Quoique la mairie n'ait pas été avisée de ce décès, nous avons lieu de croire qu'il est réel, et nous prions les parents de ce brave d'agréer nos vives condoléances. Nous les exprimons à toutes les familles douloureusement éprouvées cette semaine. Le Cri des Flandres du dimanche I5 juillet 1915 LEURS Rémy, de Rubrouck LYOEN Gabriel, de Borre LYOEN Jérôme, de Borre M MAERTEN Maurice, de Flêtre MAHIEU Régis, d’Hazebrouck MANTEZ Alidor, de Merris MARCOTTE Géry, d’Arnèke MASSON Jacques, d’Hazebrouck MOREEL Léon, de Vieux-Berquin MULLIER Joseph, d’Erquighem P PATINIER Georges, de Thiennes DE PALMAERT Charles, d’Ebblinghem PROVO Maurice, de Godewaersvelde PROVO Paul de Godewaersvelde Q QUETU Etienne, de St Sylvestre Cappel R RUCKEBUSCH Joseph, de Strazeele  RYCKEWAERT Antoine, de Steenvoorde S SAMSOEN Jacques, d’Hazebrouck SAVAETE André, d’Hazebrouck SAVAETE Robert, de Borre SCHIPMAN Maurice, d’Herzeele SCHOONHEERE Nestor, d’Hazebrouck  Schoonheere Nestor, classe 1912, célibataire a perdu son père Charles, veuf au café du Louvre. On a écrit vainement pour lui annoncer la mort de son père. Pas de réponse. On ne savait rien sur lui. La mairie vient de recevoir une lettre officielle annonçant qu'il a été tué à l'ennemi le 4 mai 1916, au secteur de la Killmorte en Argonne. Ses beaux frères et soeurs ont été informés d'une façon indirecte. La confirmation de ce décès est arrivée. Nous prenons une part bien grande aux épreuves successives des enfants Schoonheere. Le Cri des Flandres du dimanche 14 mai I9I6 SECQ Albert, d’Armentières SOETEMONT Bernard, de Bavinchove STAELEN Maurice, d’Houtkerque T TILLIE Benoît de Godewaersvelde TOUTER Abel, d’Herzeele V DE VALICOURT Emmanuel, d’Hazebrouck DE VALICOURT Maurice, d’Hazebrouck VAN BOCKSTAEL Adrien, de West Cappel VANBREMEERSCH Octave, d’Ebblinghem VANDAMME Joseph, d’Hazebrouck VANDROMME Louis, de Boeschèpe VANGRAEFSCHEPE Elie, de Morbecque VANGRAEFSCHEPE Maurice, de La Motte au Bois VANHAECKE Jules de Zeggers Cappel VANLICHTERVELDE Maurice, d’Houtkerque VAN POUCKE Jules, d’Hazebrouck VANRENTERGHEM Maurice de Boeschèpe VERMEERSCH Etienne, d’Hondschoote VERRIELE Antoine, de Winnezeele VERSHAEVE Nestor, de Ste Marie Cappel VERSCHEVE Maurice, de Bambecque W WUYLSTECKER Henri, de Wallon Cappel WALLON André, d’Hazebrouck WAREIN Gaston, d’Hazebrouck WECKSTEEN Georges, de Vieux-Berquin WEILLAERT Jérôme, de Steenvoorde WEILLAERT Maurice, d’Oxelaere

LISTE DES ÉLÈVES DE L'INSTITUTION ST JACQUES HAZEBROUCK EN 1915-1916